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🙋‍♂️🙋‍♀️ L'équipe 🙋‍♀️🙋‍♂️

- La présentation et le parcours de l'animatrice des ateliers d'improvisation théâtrale, de prise de parole, de conversation, de stand-up et d'interactions simples :

⚠️ Excusez-nous, il y a un bug d'affichage sur smartphone que nous n'arrivons pas à régler. Il y a parfois de gros espaces entre chaque présentation. Merci de scroller jusqu'à atteindre la prochaine présentation. ⚠️

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Je m'appelle Ehlios, j'ai 29 ans et suis une ancienne phobique sociale avec trouble de la personnalité évitante. Mon anxiété était tellement élevé que cela m'a causé une dépression chronique, une anorexie mentale, une dysmorphophobie et une dermatillomanie. Voyant que mes problèmes de manque d'estime et de confiance en soi (notamment dû au harcèlement scolaire) s'empiraient d'année en année, j'ai décidé en octobre 2013 (à 19 ans) de suivre une thérapie chez une psychologue.

 

Suite à une thérapie qui a duré 1 an et 3 mois, mon anxiété n'était plus à un niveau pathologique, mais toujours présente. Ma psy m'a alors recommandé en 2015 de faire du théâtre pour continuer dans mes progrès. J'avoue ne pas m'y être mise tout de suite, pensant pouvoir m'en passer. Mais comme mes progrès étaient très lent, j'ai finis par me laisser tenter.

 

"Je n'ai rien à perdre" me suis-je dis. Écouter ma psy fut la meilleure décision de ma vie. Car cela a changé mon destin. Je me suis lancée dans l'improvisation théâtrale en 2016 (à 22 ans) et je suis tombé immédiatement amoureuse de cet art. J'avais enfin trouvé un endroit où je n'avais pas l'air bizarre, où l'imaginaire de chacun pouvait s'exprimer et être accepté.

 

Malheureusement je n'avais pas de facilité dedans, loin de là. Alors que j'étais frustré d'avancer lentement, je tombe par hasard sur internet sur le dicton "Hard work beats talent".

Traduction : "Un dur travail surpasse le talent". Je réalise "Mais oui ! Je suis jalouse de mes camarades qui avancent plus vite que moi et qui ont des facilités, alors si je veux les rattraper il faut juste que je prenne plus de cours d'impro !".

J'ai alors pris des cours de façon acharné entre 2018 et 2020. Je voulais tellement progresser que je me suis inscrite à 5 ateliers hebdomadaire d'improvisation de 2 à 3h chacun pour faire 14h d'impro par semaine. Quand on pratique autant, c'est inévitable de progresser, même quand on est mauvais à la base.

Aujourd'hui je ne suis pas non plus extraordinaire en impro, mais j'ai un bon niveau : C'est à dire que j'ai suffisamment d'aisance en impro pour jouer tout et n'importe quoi (j'arrive toujours à trouver une idée dans n'importe quelle impro). Et même si dans la pratique je ne suis pas parfaite, je connais suffisamment la théorie pour pouvoir l'enseigner de façon adaptée aux débutant.e.s.

 

J'ai notamment établis une vision de l'impro adaptée aux anxieux sociaux, qui ne repose pas sur la performance mais sur le plaisir qu'on a à jouer. Ce qui change radicalement la façon d'aborder les ateliers : l'anxiété se manifeste beaucoup moins quand je présente les choses ainsi.

En 2019 je découvre les ateliers de clown et me prends de passion pour ce nouvel art. Une discipline apprenant à retrouver son âme d'enfant, s'exprimer de tout son être (le clown n'a pas de demi-mesure), exacerber son désir de partager avec les autres, et surtout ne pas avoir peur du ridicule. Une discipline si belle et complexe, que je me sens pas encore capable d'animer des ateliers de Clown pour anxieux sociaux. Mais d'ici quelque années d'expérience en plus, c'est prévu !

En 2020 je teste pour me challenger un atelier de stand-up. Sans y être particulièrement intéressée, par pure curiosité. À force de pratique je me prends de passion pour cet art. Je me rend compte que les cours de stand-up ne sont pas réservé aux gens drôles, au contraire, c'est la pratique du stand-up qui apprend à être drôle. D'ailleurs à mes débuts j'étais très mauvaise, beaucoup de bides et de sketchs incompréhensible.

Vous découvrirez ce qui m'a poussé à créer cette association en lisant la section >> L'histoire de l'association <<.

À savoir : Je suis agenre (non-binaire). C'est à dire que je ne m'identifie à aucun genre. Donc je m'en fiche du pronom que vous utilisez (vous pouvez dire ce que vous voulez, ça n'a pas d'importance).

 

De mon côté, à l'écrit j'accorde au féminin, mais simplement par habitude scolaire. Mais à l'oral, cela pourra vous surprendre, je parle instinctivement en utilisant parfois des accords au masculin et parfois au féminin. Ceci est hasardeux et non réfléchi. Comme je ne m'identifie à aucun genre je me suis jamais soucié de me standardiser sur un accord en particulier. Et j'ai donc toujours pris l'habitude de prendre instinctivement l'accord le plus agréable et facile à dire selon tel ou tel mots.

- La présentation et le parcours de l'animateur des ateliers d'impros "petits pas", "moyens pas" et "grands pas" :

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Je m'appelle Nicolas, j'ai 38 ans, j'ai souffert d'anxiété sociale de mon adolescence jusqu'au début de ma vie adulte. Ce trouble était associé à une nosophobie (peur d'être atteint de certaines maladies graves) également très handicapante pour nouer des relations sociales et amoureuses.

Grâce à la pratique de l'improvisation théâtrale puis de l'hypnose, je suis parvenu à largement réduire ces anxiétés et améliorer très nettement ma qualité de vie. Je me considère toujours comme très légèrement anxieux (je n'ai pas mis de photo de moi sur cette page, ni aucun nom de troupe, d'école ou d'employeur qui pourraient permettre de m'identifier :-) ;-) ).

 

J'ai commencé l'apprentissage de l'impro en 2013 et me suis très vite tourné vers « l'école américaine » qui m'a semblé la plus bienveillante vu mon parcours.

Aujourd'hui encore, ma pédagogie est centrée sur les valeurs véhiculées par cette branche : le jeu collectif, l'attention portée sur son partenaire, la valorisation de l'erreur, la primauté de l'amusement organique sur la cohérence narrative.

 

Je continue à présent mon parcours artistique en approfondissant ces axes et en partant à la recherche d'un jeu sincère via la technique de Sanford Meisner dont je suis fan, convaincu de son bénéfice dans le champ de l'anxiété.

 

Du fait de mon histoire personnelle je me sens bien sûr très proche des personnes souffrant d'anxiété sociale et troubles associés c'est pourquoi j'interviens bénévolement dans l'association.

 

Par ailleurs, je suis fonctionnaire, formateur en improvisation appliquée dans un ministère parisien : c'est à dire que j'utilise les compétences comportementales que permet de travailler l'impro (lâcher-prise, écoute, confiance, prise de risque, créativité, collaboration) pour fluidifier les interactions humaines en milieu professionnel.

 

Mes deux principes d'impro favoris que je m'efforce d'inscrire à l'agenda de mes journées (laissés volontairement en anglais) : 

« Make your partner look good »

« Do with what is already there »

- La présentation et le parcours de l'animateur des ateliers d'impros "grands pas" et "pas de géants" :

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Remy est un improvisateur depuis 8 ans. Petit il a fait du théâtre ce qui lui a permis de sortir de sa timidité. Il enseigne l'improvisation notamment au public scolaire de par son métier mais aussi donne des stages sur Paris et en Haute-Savoie. Régulièrement il se présente sur scène ou il joue des spectacles d'impro et de théâtre immersif.

- La présentation et le parcours de Gabrielle, correctrice :

À Petits Pas est arrivé au bon moment dans mon parcours. Je cherchais un groupe adapté pour m'ouvrir et progresser doucement dans le lien à l'autre et au groupe. Je me suis rapidement investie dans les sorties et les ateliers, et j'ai trouvé ce que je recherchais. Pour la première fois depuis quelques années, l'envie et la joie de me rendre aux rencontres était plus forte que l'inconfort. A travers les sorties et ateliers, j'ai pu vivre de nouveaux liens et "assouplir" petit à petit mon rapport aux autres. En contribuant à la rédaction du site Internet, j'aide A Petits Pas à démontrer son sérieux et son réel professionnalisme.

 

- La présentation et le parcours de Clara, animatrice des sorties de groupe et des speed friending :

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Bonjour à tous, je me présente, Clara, anxieuse sociale et membre de l’association « À Petits Pas », depuis octobre 2022. 

Étant anxieuse sociale depuis environ 2019 (même s’il n’est jamais évident de placer un point d’origine précis à l’anxiété sociale, celle-ci s’installant avec le temps), cette association m’a permis de libérer la parole autour de ce sujet que je n’abordais avec personne avant (hormis ma psy), sujet dont j’avais honte et que je rejetais coûte que coûte…


Cette anxiété, qui était auparavant une réelle phobie (incapacité à sortir de chez moi; difficulté à communiquer avec les autres, ma propre famille y compris; sentiment de malaise et sensation d’être épiée en permanence) s’est, au fil du temps, transformée en anxiété (bien plus facile à gérer et à appréhender aujourd’hui), notamment grâce à la découverte et à l’intégration de cette association, qui m’est venue en aide, sur tellement de points. 

Elle m’a, tout d’abord, permis de rencontrer des gens qui vivent la même chose que moi, me permettant ainsi de réussir à laisser tomber le masque (au début, assez difficilement, puisque le masque était bien fixé, mais, au fur et à mesure, il a fini par définitivement faire place à un visage bien plus authentique).

Avec les autres membres de l’association, je pouvais enfin m’exprimer librement sur un sujet qui était un tel poids au quotidien pour moi, que j’ai enfin ressenti une forme de soulagement interne, presque inaccessible pour moi auparavant. 

On se croisait en atelier, puis on a commencé à faire des sorties ensemble, entre anxieux sociaux : on pouvait ainsi laisser tomber le masque qu’on portait en société, même en étant à l’extérieur, parce qu’on sait que, durant ces sorties, on ne sera jamais jugés par les autres, puisqu’ils vivent plus ou moins la même chose que nous.

J’ai aussi pu réaliser qu’il existe pleins de types d’anxieux sociaux différents, chacun ayant ses propres sources et manifestations d’anxiété, ce à quoi il est très enrichissant d’être confronté. On est aussi amenés à rencontrer des personnes dont l’histoire fait écho en nous, et c’est là qu’il se crée une forme de magie, d’alchimie, de connivence, extrêmement plaisante et rassurante pour chacun d’entre nous. 


Petit à petit (comme l’indique le nom de l’asso), j’ai pu, au travers des ateliers de prise de parole en public et d’improvisation théâtrale, commencer à gagner en aisance, à lâcher prise et à enfin oser me montrer telle que je suis, jusqu’au point où, aujourd’hui, j’en viens à animer ces ateliers de prise de parole, ce qui représente une réelle progression et victoire sur l’anxiété, pour moi.


En résumé, cette association m’a été tellement bénéfique, que je souhaite, et qu’elle mérite même, à être bien plus connue, afin de venir en aide aux timides et aux anxieux de tout Paris, de la France et peut-être même du monde entier.

- La présentation et le parcours de Marie, animatrice des ateliers d'impro grands pas :

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À la rentrée scolaire 2020, une amie me propose de l’accompagner à un cours d’essai d’improvisation, c’est pour moi une véritable révélation!

 

J’y découvre un cadre bienveillant, sans jugement où je suis libre d’expérimenter dans la légèreté et la bonne humeur; délivrée du souci de performance (omniprésent par ailleurs dans mes expériences scolaires et professionnelles).

 

Sujette au stress, notamment lors de la prise de parole en public et avec un très faible niveau de confiance en moi, j’apprends progressivement à être davantage sereine et cela transparaît dans mon quotidien.

 

L’écoute, la bienveillance, la valorisation de son partenaire et le jeu deviennent pratiquement une philosophie de vie.

 

Il m’apparaît alors évident que l’impro est un outil puissant du mieux-être, et j’ai l’envie de le transmettre à mon tour.

 

En rejoignant l’équipe d’animation d’A Petit Pas, je suis heureuse d’avoir l’opportunité de vous partager ne serait-ce qu’un peu de ces 3 années de cours loisirs et de mon apprentissage continu au sein de ma troupe amatrice, pour vous aider en douceur à prendre confiance en vous, être davantage à l’aise en collectivité, à faire tomber certaines barrières et surtout à vous amuser. 

- La présentation et le parcours de Guillaume, animateur des ateliers prise de parole et conversation :

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Bonjour,

Je m'appelle Guillaume, je fais partie de l'association depuis septembre 2022.

Après avoir testé des cours d'improvisation destinés au grand public, qui se sont avérés trop stressants et anxiogènes pour moi, j'ai découvert l'association en cherchant un cours adapté aux débutants souffrant d'anxiété sociale.

J'y ai trouvé bien plus que de simples cours d'impro. La fondatrice, Ehlios, qui m'a immédiatement mis à l'aise, est une source d'inspiration. L'association est une vraie communauté de personnes partageant les mêmes problèmes, offrant un espace pour échanger et se libérer de cette charge mentale que je gardais pour moi depuis des années.

Avant de rejoindre l'association, j'avais honte de mon anxiété et je n'en avais parlé à personne. Aujourd'hui, je commence doucement à en parler à mon entourage.

L’association m'a aidé à mieux comprendre mon anxiété, à l'accepter et à la surmonter progressivement.

Il reste encore du chemin à parcourir, mais je continue de travailler sur moi-même au sein de l'association. Je participe aux ateliers d'improvisation et j'ai même le plaisir d'animer des ateliers de prise de parole en public, afin de partager ce qui m'a aidé.

Je me suis également fait des amis avec qui je fais des sorties de loisirs variées.

Au plaisir de se rencontrer un de ces jours.

- La présentation et le parcours de Coline GUIAS, animatrice des ateliers de communication assertive et des groupe de parole :

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Bonjour à tous et à toutes,
 

Je m’appelle Coline GUIAS, je ne suis pas adhérente de cette belle association mais j’y interviens ponctuellement quand le temps et l’énergie le permettent ! Quel bonheur d’enfin découvrir un espace dédié aux personnes en peine dans les interactions sociales. L’anxiété sociale est bien connue des adhérent.e.s et peut provenir de causes variées.

Soutenir les personnes en souffrance et tendre ensemble vers un apaisement, est le cœur de mon métier. Je suis psychologue spécialisée en neuropsychologie et également psychothérapeute. J’aime travailler de manière intégrative pour apporter divers outils (TCC, ACT, schémas etc).
 

Dans mon parcours, j’ai personnellement eu à en découdre avec l’éreutophobie et un sentiment de décalage et d’illégitimité récurrent du fait du trouble neurodéveloppemental que je présente. Certaines choses peuvent BIEN vous pourrir la vie tant qu’on ne s’attelle pas à changer de regard dessus. On se met à s’enliser du fait des évitements, faute d’avoir les bons outils pour se sentir capable de faire face !
 

Pour APP, j’ai souhaité monter des groupes de parole, ainsi que des ateliers de travail de la communication assertive / affirmation de soi.
 

Mon approche est un mélange de : bienveillance, bonne humeur, écoute, conseils, spontanéité, créativité. Je peux être assez dynamique, surtout quand un sujet me passionne.

Au plaisir de vous rencontrer au fur et à mesure ! 

- La présentation et le parcours d'Ismaïl, animateur des ateliers prise de parole :

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Je m’appelle Ismaïl, 33 ans, membre de l’association À Petit Pas et animateur d’ateliers de prise de parole.

 

J’ai grandi au Maroc, et suis venu en France en 2015 pour mes études. L’anxiété sociale - qui m’avait accompagné de façon temporaire et selon les situations- va prendre une nouvelle forme pérenne après mon arrivée en France dans un nouvel environnement, notamment dans le monde professionnel.

 

Je voudrais d’abord exprimer ma reconnaissance envers cette association, qui m’a permis d’accomplir des changements considérables sur ce sujet, et ce en si peu de temps.

 

Avant d’entrer dans la vie active, j’avais un niveau d’anxiété plus ou moins maîtrisable selon les situations. La recherche d’emploi, le stress, et les entretiens d’embauches amplifieront largement mon anxiété.

 

En tant qu’expatrié, je tentais tant bien que mal de participer à des activités, faire des sorties, créer du lien social, mais l’anxiété pesait lourdement sur mon quotidien et le sentiment de gêne - que les anxieux sociaux connaissent bien- s’amplifiait par le fait de vivre dans une culture différente, et le manque de connaissance de certains codes sociaux, expressions, etc.

 

Le premier atelier que j’ai fait dans l’association était celui de la découverte d’impro (l’improvisation deviendra par la suite une de mes passions préférées :), j’ai été très rapidement rassuré par la bienveillance d’Ehlios qui animait l’atelier, puis par la rencontre d’autres personnes qui parlaient de leur anxiété. Ceci sera le début d’un cheminement qui m’ouvrira les yeux sur ce sujet et fera disparaître plusieurs illusions que j’avais à cet égard, des illusions qui me torturaient et m’empêchaient d’avancer et travailler sur moi-même.

 

Le jour où j’ai reçu le mail m’invitant à rejoindre le groupe WhatsApp de la communauté marquera le début d’un enrichissement dans ma vie sociale, qui m’aidera à mieux appréhender mon anxiété. J’ai rencontré des personnes avec qui je passe des moments agréables : prises de paroles, jeux de société, voyages, karaoké, restaurants, et pleins d’autres activités adaptées aux envies de chacun.

 

À Petit Pas me permet de m’exprimer, d’oser, de tester mes limites et de les élargir, l’association a joué un rôle important dans mon cheminement vis-à-vis l’anxiété, et je serai ravi d’aider d’autres personnes à faire de même.

- La présentation et le parcours d'Héloïse, animatrice de ateliers d'impro moyens pas et petits pas :

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Je m’appelle Héloïse et j’adore notamment la danse, la musique, les concerts, la psycho & le développement personnel, l’engagement et la recherche de sens, l’improvisation théâtrale aussi bien-sûr (vous vous demandiez quand j’allais y venir ;-) ?) et je suis aussi très attirée par le stand-up. Le point commun entre tout ça est pour moi le partage de sensibilités et j’espère réussir à créer avec vous un climat de confiance suffisant pour qu’on puisse créer du lien et pourquoi pas un peu s’amuser en improvisant. 
 

En école primaire j’ai été marquée par le fait d’avoir subi durant une courte période des formes de petites crises d’angoisse avant les devoirs : je restais paralysée devant ma feuille de contrôle, incapable d’écrire quoique ce soit et les larmes me montaient aux yeux. L’institutrice très douce que j’ai eu la chance d’avoir à cette époque a pris conscience de cette difficulté et quand elle me voyait “buguer” comme ça elle venait me glisser quelques mots pour me rassurer, j’étais relancée et j’avais au final une très bonne note car je connaissais les réponses. 

Elle avait quand même pris les devants d’évoquer ces problèmes de stress à mes parents, je me souviens d’une discussion d’alors avec mon père qui m’a dit “Héloïse on va peut-être devoir t’inscrire à une activité de relaxation, mais tu vas peut-être te retrouver au milieu de personnes un peu “bizarres” plus âgées que toi” (je pense qu’il avait pensé à quelque chose comme des ateliers collectifs de sophrologie…) au final ils ne m’inscriront jamais nulle part, je ne les relancerai pas et ces “crises” me passeront. 

 

Le reste de ma scolarité se déroule sans difficulté, je n’ai pas spécialement de mal à me faire des amis même si on me décrit parfois comme “un peu timide”. 

 

Et puis, après mes études supérieures, c’est l’entrée dans le monde du travail et là catastrophe, je subis à plusieurs reprises le comportement de managers toxiques qui me font perdre totalement confiance en moi, je vis aussi un isolement et une forme de début de harcèlement de la part d’un groupe de stagiaires lors de mon année de césure… C’est à la suite de cela que je commence les cours avec APP avec en parallèle un suivi psy thérapeutique dans l’optique de reprendre confiance en moi, notamment dans le domaine professionnel. J’avais en effet l’impression de me “métamorphoser en petite fille très gentille” par moments et surtout une énorme boule au ventre en devant me rendre au travail le matin, j’étais complètement paumée dans mon orientation. J’adore la bienveillance qui règne dans les ateliers APP et la découverte de l’improvisation théâtrale me met en joie, je découvre que j’aime beaucoup me lâcher et jouer avec les émotions… 

Alors que je suis ces ateliers régulièrement (presque tous les week-ends) je suis de nouveau confrontée à une forme de harcèlement de groupe dans une startup de laquelle je sortirai au bout de 5 mois. Ca a été une expérience très marquante et difficile, car j’avais beaucoup misé sur le fait d’avoir cru enfin trouver ma place, je m’étais attachée à des personnes qui m’avaient témoigné de l’affection dans un 1er temps avant de retourner leur veste… Mais au sortir de cette expérience difficile, ça a été le déclic : je lis des ouvrages de psychologie et comprends mieux ma personnalité et mon parcours, cela me donne de l’éclairage sur les raisons qui ont mené à ce que je subisse du harcèlement à plusieurs reprises dans le monde du travail. Comme je comprends mieux les ressorts de ce qui m’est arrivé je ne perds pas confiance en moi cette fois, au contraire, je m’affirme même dans ma personnalité et dans mes goûts. Ayant pris de l’aisance en improvisation je débute des cours tout public et cela me confirme que l’improvisation théâtrale est une vraie passion, je suis donc ravie de pouvoir la partager avec vous au travers des ateliers et d’en apprendre plus sur vous et vos parcours respectifs à l’occasion.  

- La présentation et le parcours d'Anna, animatrice des ateliers prise de parole :

Hypersensible et très ouverte d'esprit, je me suis sans cesse sentie en décalage dès mon plus jeune âge avec mon entourage social et professionnel ultra carriériste axé performance - où toute vulnérabilité se devait d'être cachée - tant et si bien que j'ai cru que j'étais LE problème, que je n'avais pas ma place, que je devais m’autocensurer, j'ai alors développé au fil des ans une anxiété sociale.

Il m'aura fallu plus de 30 ans pour découvrir l'association A Petits Pas. J’ai alors découvert un groupe particulièrement solidaire, joyeux, riche, courageux, dynamique et avant tout bienveillant. Je ne me sentais jamais jugée, j'ai repris plaisir à me reconnecter aux autres, à échanger et partager des ressentis.

Aussi, aujourd'hui, après avoir travaillé sur mon anxiété sociale, encadré plusieurs sorties notamment destinées aux plus anxieux au sein d’APP, j'ai à cœur d'animer les ateliers prise de parole, de m'assurer que tous les participants se sentent à l'aise et inclus, qu'ils puissent progresser chacun à leur rythme tout en prenant du plaisir. Car je sais aujourd'hui que chacun a quelque chose à dire, y compris moi et vous.

- La présentation et le parcours de Fanny Doucet, animatrice des ateliers d'impro moyens pas

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J’ai fait du théâtre pour la première fois à 7 ans. Depuis j’ai l’impression que le jeu théâtral me fait progresser à la vie autant que la vie améliore mon jeu : en tant qu’autiste, je dois jouer un rôle dans beaucoup de situations sociales (et ça crée de l’anxiété sociale!). Le théâtre m’a aussi permis de dénicher les miens, les weirdos, les too much, ensemble on est bien. C’est pour tout ça que j’en ai fait mon métier ! Je suis comédienne et metteuse en scène. L’impro, j’en avais fait par-ci par-là, mais je ne m’y suis mise sérieusement qu’en 2022, après un super stage de clown de 2 mois en Espagne. 


J’ai eu la chance d’avoir une immense majorité de bons profs tout au long de mon parcours, c’est-à-dire des gens avec une vraie réflexion sur leur pédagogie, qui sont là pour les élèves et pas pour leur ego. Avec un pied dans l’educ pop depuis 2016, transmettre me titille depuis longtemps. C’est donc une grand joie de me mettre cette année moi-même dans la peau d’une prof, que ce soit avec vous ou dans les ateliers scolaires que j’anime par ailleurs. Le format de l’asso qui me permet de m’approprier une pédagogie préexistante, et qui vous permet de garder la main dessus avec des moments de débriefs à chaque séance : c’est un cadre super pour moi. J’espère que pour vous aussi !

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